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Je m’appelle Saliha et j’aimerais partager l’histoire de notre petite et naissante entreprise, ainsi que celle de son équipe.

 

Le parcours d’un artisan

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Commençons par mon beau-père, Tahar Mazri, qui a acquis durant ses 80 ans de multiples savoir-faire : restauration, hôtellerie, bijouterie berbère. Très jeune apprenti de son père, lequel était lui-même apprenti de son grand-père, son premier métier fut la bijouterie, savoir-faire qui fut transmis de génération en génération au sein de la famille Mazri.

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Son immigration en France, à l’âge de 34 ans, l’a réorienté vers l’hôtellerie, et son immigration au Québec, à 50 ans, lui a permis d’ouvrir son restaurant qu’il a géré avec entrain jusqu’à sa retraite. Cette dernière lui a permis de revenir vers ses premières amours : la bijouterie, un art que ses doigts n’ont jamais oublié. Cette passion devait initialement meubler ses vieux jours, sans but lucratif, pour son bon plaisir et celui de ses proches. Mais sa production ayant rencontré un certain succès et atteint une certaine ampleur, j’ai pris l’initiative de partager avec vous son art et de porter cette aventure à un autre niveau.

Le parcours d'une aventurière

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Originaire de l’Oranie, mon aventure débute quand je débarque seule au Québec en 2010, avec pour seuls biens ma valise, mon autonomie et ma soif d’apprentissage. En rencontrant mon mari originaire de Kabylie, j’en ai appris davantage sur la culture berbère, berceau culturel de l’Afrique du Nord. Après des années de salariat, l’entrepreneuriat titillait timidement mon esprit aventurier. C’est la passion en bijouterie de mon beau-père qui me donnera la motivation de me lancer. Formée initialement en marketing, c’était l’occasion de mettre enfin en pratique mes acquis théoriques.

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Mais le marketing et la gestion ne sont pas les seuls aspects de l’entrepreneuriat qui m’attirent dans cette aventure. Plus que tout, c’est le plaisir nourrissant du travail manuel, la sensualité et la force du contact avec la matière, les outils et la matérialisation d’une idée. C’est dans l’atelier de mon beau-père que j’ai découvert le ravissement de créer avec ses mains. Ivre de cette découverte, je me suis formée en parallèle à la bijouterie contemporaine, afin d’allier savoir-faire québécois et savoir-faire berbère, modernité et tradition et voir ce qui sortira de cette fusion culturelle.

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